28/05/2007
Jeu des 4
Les quatre livres de mon enfance
L'appel de la forêt (Jack london)
Voyage au centre de la terre (Jules Verne)
Les contes de la rue Broca (Pierre Gripari)
Fables De la Fontaine
Les quatre écrivains que je lirai et relirai encore
Pascal
Nietzsche
Joubert
Baudelaire
Les quatre auteurs que je ne lirai probablement plus jamais
...
Les quatre premiers livres de ma liste à lire
Grammaires de la création ( George Steiner)
Lettre de Lord Chandos (Hugo von Hofmannsthal)
En route (Huysmans)
Walden ou la vie dans les bois (Henry David Thoreau)
Les quatre livres que j’emporterais sur une île déserte
La Bible
Pensées (Blaise Pascal)
La Divine Comédie (Dante)
Les frères Karamazov (Dostoïevski)
Les derniers mots d’un de mes livres préférés
Il s'agit du dernier aphorisme du livre "Aurore" de Nietzsche qui s'intitule, - Nous autres aéronautes de l'esprit! -
" Et où voulons nous donc aller? Voulons-nous donc franchir la mer? Où nous entraîne ce désir puissant qui compte pour nous plus qu'aucune joie? Pourquoi précisément dans cette direction, là où jusqu'à présent tous les soleils de l'humanité ont disparu? Peut-être racontera-t-on un jour que nous, tirant vers l'ouest, nous espérâmes atteindre une Inde,- Mais que notre destin fut d'échouer devant l'infini? Ou bien, mes frères? Ou bien?-
23:05 | Lien permanent | Commentaires (2)
09/05/2007
Louis Veuillot ou la fureur sacrée
Un petit clin d'oeil à Louis Veuillot, écrivain et polémiste français qui, comme Bloy et Bernanos, savait manier la plume comme un gourdin. Voici ce qu'il répondit à Foisset qui lui reprochait son intransigeance et la violence de son langage: Ce que j'ai de trop, je tremble qu'on ne l'ait pas assez... Je suis trop ignorant pour n'avoir pas de violence; il leur manque du sang, de la haine contre une société où ils ont leur place et dont les velours et la dentelle les empêchent de voir les plaies et de sentir les corruptions. Ils ignorent ce qui se passe dans la rue, ils n'y ont jamais mis les pieds; moi j'en viens, j'y suis né, et, pour tout dire, j'y demeure encore... Nous voulons bien que les blasphémateurs sauvent leurs âmes, mais nous ne voulons pas en attendant qu'ils en perdent d'autres.
14:30 | Lien permanent | Commentaires (0)