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21/02/2014

René Guénon: A propos de la Métanoia

guenon1.jpg"Le mot « conversion » peut être pris dans deux sens totalement différents : son sens originel est celui qui le fait correspondre au terme grec metanoia, qui exprime proprement un changement de nous, ou, comme l’a dit A. K. Coomaraswamy, une « métamorphose intellectuelle ». Cette transformation intérieure, comme l’indique d’autre part l’étymologie même du mot latin (de cum-vertere), implique à la fois un « rassemblement » ou une concentration des puissances de l’être, et une sorte de « retournement » par lequel cet être passe « de la pensée humaine à la compréhension divine ». La metanoia ou la « conversion » est donc le passage conscient du mental entendu dans son sens ordinaire et individuel, et considéré comme tourné vers les choses sensibles, à ce qui en est la transposition dans un sens supérieur, où il s’identifie à l’hêgemôn de Platon ou à l’antaryâmî de la tradition hindoue. Il est évident que c’est là une phase nécessaire dans tout processus de développement spirituel ; c’est donc, insistons-y, un fait d’ordre purement intérieur, qui n’a absolument rien de commun avec un changement extérieur et contingent quelconque, relevant simplement du domaine « moral », comme on a trop souvent tendance à le croire aujourd’hui (et l’on va même, en ce sens, jusqu’à traduire metanoia par « repentir »), ou même du domaine religieux et plus généralement exotérique."

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17/02/2014

L’homme spirituel face à l’homme machine, guerre spirituelle du troisième millénaire

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Deux types de nouvel homme en quête d’immortalité : l’un veut s’élever à Dieu par l’esprit, c’est l’homme spirituel ; l’autre veut devenir un dieu par la matière, c’est l’homme machine (ou post humain)

 

 

L’homme spirituel, c’est l’homme réconcilié avec lui-même, en qui s’harmonise : le corps, l’âme et l’esprit.

 

 

L’homme machine, c’est l’Adam kadmon inversé : créature hybride, mi-homme, mi machine ; enfant-golem de la Machine-Dieu.

 

 

L'homme spirituel, c'est l'homme qui, en lui , réconcilie le temps: le regard tourné vers l'avenir mais soucieux de la connaissance du passé, il oeuvre dans l'éternel présent; en conciliant toujours ce que l'on nomme contraire par un acte d'amour.

 

 

L’homme machine - parce qu’il est nombre - s’assimile parfaitement à la Bête.

 

 

A l'issu du XXIe siècle, l'homme sera ou ne sera plus.