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22/09/2014

MEMENTO MORI -I-

 

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Homme pressé, tu crois fuir la mort en courant toujours plus vite, en t’agitant comme un forcené, en te projetant sans cesse vers un avenir indéterminé, mais tu te trompes ; tu ne la vaincras qu’en restant là, dans l’instant, en la fixant droit dans les yeux. Crois-moi, elle n’a que faire de cet être extérieur et mensonger, qui s’oublie et se perd dans un mouvement perpétuel. Non, ce qu’elle attend de toi, ce qu’elle désir réellement : c’est la vérité de ton être intérieur.

 

Cette vérité est simple comme toute vérité: il faut mourir pour renaître. Voici la clef. Si tu veux la vie éternelle, il te faudra tout au long de ta vie faire l’apprentissage de la mort. En gardant toujours ceci à l’esprit : la mort n’est pas une fin mais un moyen.

 

 Les moments de vérité dans ta vie, ce sont les petites morts auxquelles tu te donnes. La grande mort s’apprivoise par les petites morts, appelées également mortifications. L’insensé, c’est celui qui fait de sa vie une grande mort. Car en la fuyant ou en l’ignorant tout à fait, il devient son esclave. Le sage lui, comme le savait Platon, apprend chaque jour à mourir. 

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